Les timbales de l’Orchestre National des Pays de la Loire
J’ai eu la chance de pouvoir me rendre à la Cité des Congrès à Nantes pour assister à un concert de l’Orchestre National des Pays de la Loire. La personne qui m’accompagnait et moi avions la chance d’être particulièrement bien placé, ce qui ne rendait l’écoute que plus agréable.
Avant que le concert ne commence, un discours très émouvant a été prononcé annonçant qu’il s’agissait du dernier concert du soliste de violon de l’orchestre national de Loire Atlantique. Après un bref récit sur sa vie et des effusions très courtoise à son égard j’ai été touché par l’aspect inattendu et inestimable des derniers instants de sa place au sein de l’orchestre.
La soirée se composait de 3 partie: la Symphonie n°39 de Haydn, le concerto pour timbales de Marcus Paus et la Symphonie n°8 de Beethoven.
La composition de Haydn est celle qui m’a le plus touché des que j’ai pu entendre ce soir là. Elle était douce et puissante, tout en nuance mais sans contraste affirmé. Elle est pourtant décrite comme plus sombre par l’ONPL. J’ai plutôt trouvé qu’il s’agissait d’une œuvre sensible magnifiquement bien interprétée par l’orchestre.
Le concerto de Marcus Paus joué notamment par Nicolas Dunesme, timbalier soliste était impressionnant sur l’aspect technique. Le soliste était entouré par 8 timbales (me semble-t-il) disposées en cercle autour de lui. Il frappait leur surface en respectant une techniques précises et millimétrés. Cela ne sonne peut être pas si captivant à la description mais l’interaction entre son corps et cette installation était pourtant si singulière. En terme de musique, celle-ci s’est envolée sans moi. Je n’ai pas vraiment accroché à cette composition ni l’apprécier pleinement. J’ai parfois eu le sentiment de manquer de compréhension devant ce qu’il y avait devant moi. Comme si je ne saisissais pas les enjeux ou la construction d’une œuvre de musique classique.
La symphonie n°8 de Beethoven était quant à elle pleine de contraste. C’était une œuvre complexe et assez composite. J’ai eu plus de mal à se concentrer sur la fin, sentiment de mise à l’écart qui a fait que je n’ai pas pu rester dans la musique tout le temps du concert même si la richesse des compositions de Beethoven n’est plus à prouver.