Eyeballing, ou comment rouler des yeux au Pannonica

J’ai eu la chance de pouvoir assister au concert intimiste du groupe Eyeballing constitué de Sarah Murcia, Benoît Delbecq, Olivier Py et François Thuillier.

Le nom du groupe est polysémique, apparemment cela peut signifier « boire de la vodka avec les yeux » (oui oui) ou plus communément « rouler des yeux ». 

Il faut savoir que ma présence à ce spectacle tenait au fait que je n’avais jamais assisté à une performance de jazz et que le rythme de la soirée m’avait été décrit comme nuancé par de la pop musique dont je suis plus familier•ère. De toute évidence je pense avoir manqué de clés de compréhension face aux parties purement jazz.

Même si je n’ai pas été transporté•e par certaines sections, elles m’ont accompagnées dans une sorte de voyage mental. Le flot de mes pensées étaient encouragé par les mélodies entraînantes et le savoir-faire des musicien•ne•s. Les moments plus rythmés, quand le groupe se synchronisait harmonieusement m’ont ramené au moment présent. Je pouvais mieux décerner un rythme et une mélodie. 

Accompagné•e ce soir là, j’ai eu la chance d’avoir le regard de quelqu’un qui avait déjà quelque notions de jazz et son point de vue a enrichit ma compréhension de cette soirée. Comme iel a su me l’expliquer, Eyeballing se trouve à la lisière entre le jazz dans son sens le plus classique et la musique électronique dans toute sa modernité.

XX.