ITW – Face A / Face B
Interview le Théâtre de Poche Graslin – Stella
Introduction :
Stella travaille actuellement en TPG en tant que chargée de communication, de billetterie et assistante administrative.
Stella a un parcours atypique : architecture, design de mode, art du spectacle, elle est arrivée au TPG en 2016. Elle travaille à développer la médiation culturelle et les partenariat avec les CE et les écoles pour le TPG.
Face A : ( // les envies / le turfu)
1.Qui rêveriez-vous de programmer ici ?
Alexandre Astier.
« On aimerait [aussi] faire venir des Feydeau mais ils sont minimum 8. Il faudrait qu’ils aient réorganisé le Feydeau de manière à ce que certains personnages jouent plusieurs rôles. Ça devient très compliqué de trouver ce genre de chose. »
2.Dans un futur utopique le TPG ce sera quoi dans 15 ans ?
Un théâtre convivial, accessible, simple, facile, qu’on y entre comme à la maison avec des productions de plus grande envergure en externalisant certaines pièces.
Faire venir des compagnies plus importantes mais sur des scènes externes au TPG et avoir suffisamment de public. Faire venir notre public à l’extérieur de nos murs.
Face B : ( // les souvenirs / le passé)
1- Quel est ton plus beau souvenir au Théâtre de Poche Graslin ?
Stella: Frida mis en scène par François Boursier
« C’est la vie d’une femme engagée, féministe, un modèle pour les enfant qui était au RDV ». « Le public l’a très bien accueilli. C’est vraiment le type de théâtre qu’on apprécie. » La mise en scène «assez impressionnante dans l’espace scénique » du TPG.
2- Si le TPG était une star des années 2000 ?
Stella : « On a repris [le TPG] il y a 6 ans. Ca fait 30 ans que c’est un café théâtre et il faisait déjà de bons spectacles. ». Par exemple : Michelle Laroque a ses début.
« Le théâtre de poche s’est toujours appelé comme ça. On lui a juste donné une nouvelle jeunesse. » Ce serait donc « une star qui a su se renouveler tout le temps » : Catherine Deneuve, « intemporelle », « toujours au goût du jour ».
3- Si vous deviez décrire le TPG en un mot ?
La passion. Parce que c’est le théâtre de poche est d’abord parti d’une passion des directeurs qui ont un autre métier à côté et qui ont décidé un jour d’ouvrir un théâtre. Ils étaient passionnés par le théâtre parce qu’on ne le fait pas autrement que pour la passion des comédiens, du théâtre, du lieu. C’est ce qui résume le lieu. C’est vraiment de toute une famille, de toute une équipe, pour mettre un peu de vie dans une passion.
L’exigence. Une programmation de qualité exigeante. Le confort de la salle aussi. On voit bien de partout. C’est étudié pour qu’on voit bien.
Propos recueillis par Ingrid et Marie en Juin 2019