Douce osmose – Distances de Ashley Chen
Dès mon arrivée dans le Grand Atelier du Lieu Unique, on est fasciné par les danseuses dont la tête est entièrement recouverte par un tissus bleu.Ses visages absents et pourtant bien vivant font peur, séduisent, sont repoussant et en même temps terriblement attirant.
J’aurais beaucoup de mal à essayer de raconter, ce qu’il se passe dans Distances. C’est un spectacle où le caractères des danseuses est subtils, les mouvements sont répétitifs et s’enchaînent dans des boucles désordonnées. C’est comme si les 10 danseuses avaient un répertoire de mouvements mobilisé de manière ingénue et singulière pour chacune. J’ai aimé ses boucles et ses répétitions de mouvements secs et précis. L’occupation de la scène était magnifique, j’ai trouvé particulièrement remarquable la formation de lignes qui se tracent et se défont, qui évoluent. L’ensemble est vraiment bien chorégraphié et incarné.
Le rythme général était bon mais un peu mis à mal par des musiques coupées brutalement. Mais c’est un spectacle qui tient bien sur la longueur avec des éléments à chaque fois unique même s’ils sont répétés.
J’ai rarement vu une telle osmose entre des danseur.euse.s, un belles connections. Cela fait chaud au cœur de voir des danseuses qui avais le plaisir inscrit sur leurs visages une fois le spectacle finit.