Un petit jeu sans conséquence… Ou Pas !
Jeudi 19 Janvier, c’était la première d’ « Un petit jeu sans conséquence » au Théâtre 100 Noms, mis en scène par Clément Pouillot et assisté par Corentin Praud.
Le décor scène était très coloré, très lumineux, tout comme les costumes des acteurs apportant beaucoup de pep’s. A peine le rideau se lève, que nous nous retrouvons plongés dans une scène du quotidien entre Claire et François.
François est un personnage plutôt « coinçouille », qui parle assez vite comme continuellement pressé, mais corporellement assez rigide. Claire quant à elle, est solaire et plus légère, tout en étant dynamique.
François partage des souvenirs d’enfance avec sa douce dans le jardin de son enfance. Souvenir d’une enfance heureuse et sans problème. Mais celle ci n’est pas réceptive, froissée par la remarque de Patrick, le cousin de François. Elle n’aime pas l’image que leur couple dégage, alors pour s’amuser elle lance la rumeur de leur séparation.
Le lieu de l’histoire a son importance : nous sommes dans la maison de la mère de François qui va se séparer de la maison, et à cette occasion, une fête est organisée, rassemblant proches et amis. Un évènement qui annonce la fin d’une histoire, pour le commencement de nouvelle(s).
Parmi les invités : Serge, un ami-ennemi d’enfance de François. Axelle, la meilleure amie de Claire. Et Patrick.
Vont s’enchaîner des rencontres entre les différents personnages, à la manière d’un théâtre de boulevard, nous apportant des informations sur la nature des relations entre les uns et les autres, mais aussi sur leurs enjeux. Querelles du passé, jalousie, secrets, sentiments, non-dit, agacement, tout y est ; sans parler des réactions et répercussions de l’annonce du couple.
Évidemment, le petit jeu va les dépasser. Des révélations vont être faites, et des prises de décisions vont faire évoluer les relations entre ces 5 protagonistes.
Je ne connaissais pas cette pièce, pourtant existante depuis plus de vingt ans, mais je dois avouer ne pas avoir apprécier le style. Pas parce que c’était mal écrit ou mal joué, au contraire : le jeu des acteurs était fluide et les transitions étaient bien chorégraphiées et belles. Mais j’ai eu l’impression de voir un film de noël, avec ces clichés qu’on aime tant, ainsi que ces incohérences qui nous agace. Aussi, j’avais parfois l’impression que le rythme était accéléré ; j’avais besoin de plus de souffle entre deux scènes. Je ne spoilerai pas avec des exemples, il faudra aller le voir pour vous faire votre propre idée 😉 . Néanmoins les gens de la salle avaient l’air très content, il y a eu beaucoup de rires ou autres réactions dans la salle, et ce n’est vraiment qu’une question de goût.
…Peut être ai-je été frustrée par la fin ? Peut être espérais-je une autre « happy end » ?
En tout cas, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Patrick. Le personnage « boulet », celui qui sème le trouble continuellement malgré lui, a en devenir attachant. C’est un personnage bien prononcé, et c’est toujours un plaisir de moi, lors du salut des comédiens au public, de voir une autre personne derrière ce masque d’artiste.
N’hésitez pas à aller vous faire votre propre avis, car dans tous les cas, un peu de spectacle dans nos vies, ça ne peut pas faire de mal, c’est comme un petit jeu … 😉
Chronique de Carolina pour l’Atelier des initiatives
Un petit jeu sans conséquence
Théâtre 100 Noms