« Broadway sur Loire » ou le voyage dans l’âge d’or des comédies musicales
Fan de comédies musicales, Broadway sur Loire nous a tout de suite interpellées ! Mais à quoi s’attendre avec un titre pareil ? Une comédie musicale originale racontant l’arrivée de jeunes Américains en France ? A Nantes ? Un concert avec pour thème les bandes originales les plus connues du grand public ? La deuxième option nous semble la plus plausible.
Le spectacle a lieu au Palais des Congrès, un endroit que nous ne connaissons pas. En cherchant la salle, nous arrivons devant un énorme panneau lumineux sur lequel est inscrit “Paul Mirabel en spectacle”. Nous ne sommes définitivement pas au bon endroit ! Après une petite hésitation entre les deux spectacles et après avoir demandé notre chemin, nous trouvons enfin le bon endroit.
Une fois entré, il faut passer l’étape “trouver sa place dans l’immense labyrinthe qu’est le Palais des Congrès” – ou du moins, ce qui ressemble à un labyrinthe peuplé de balcons pour deux filles qui n’ont jamais fréquenté cette salle.
Après plusieurs échecs, nous trouvons enfin nos places au 1er balcon, côté impair. Nous dominons du regard la salle vide pendant quelques minutes, et admirons l’immense scène sur laquelle nous remarquons deux micros et tout un tas d’instruments qui n’attendent que les musiciens pour se réveiller. Nous sommes toutes excitées et attendons le spectacle avec impatience !
Une vingtaine de minutes plus tard, alors que la salle est pleine, un groupe de personnes vêtu de noir et blanc entre sur la scène et s’assoit face aux instruments. Nous devinons tout de suite que c’est l’Orchestre National des Pays de la Loire.
Tout d’un coup, la lumière s’éteint. Une voix, qui semble sortir des coulisses, vient briser le silence pour nous indiquer que le spectacle va commencer et l’orchestre se met à jouer. C’est la première fois que l’on voit un orchestre sur scène et le déhanché du chef d’orchestre nous amuse beaucoup : on rêve de danser avec lui.
La musique jouée par l’Orchestre National des Pays de la Loire est entraînante et accompagne parfaitement Isabelle Georges et Frédéric Steenbrink qui nous chante leur amour pour les comédies musicales.
C’est un véritable voyage dans le temps que nous proposent ces artistes, partant de 1927 pour atteindre les années 90.
De Victor Victoria, en passant par Mary Poppins, Irma la Douce ou encore My Fair Lady sans oublier bien évidemment West Side Story, rien ne passe à la trappe ! L’ambiance et la musique nous donnent envie de sauter sur la scène et de danser avec les comédiens, mais dans la salle l’enthousiasme semble plus modéré. Malgré tout, les applaudissements et les interactions sont au rendez-vous.
Le spectacle est agréable, autant pour les oreilles que pour les yeux. Nos pupilles brillent devant les vêtements à paillettes d’Isabelle Georges et on regrette beaucoup que Frédéric Steebrink ne change pas de costume ! Malheureusement, la couleur et la danse ne sont pas au rendez-vous, malgré les claquettes d’Isabelle, introduites de manière humoristique et nonchalante.
Amateurs ou non de comédies musicales, des souvenirs seront forcément débloqués car, comme on nous l’annonce, “ces mélodies font complètement partie de l’inconscient collectif”.
En conclusion, c’était un véritable plaisir d’assister à ce spectacle. Nous avons rêvé, chantées, dansées… Ça nous a donné quelques idées pour le week-end : rattraper notre retard sur les comédies musicales que nous n’avons pas encore vues !
Jennifer H. et Léa R.