« Nous vaincrons les maléfices » de la chorégraphe Olivia Grandville
Le jeudi 8 avril 2021, j’ai participé à une expérience festive, communautaire et insouciante, malgré le confinement. Dans le cadre du festival de création étudiante, Zone de Turbulences, le spectacle Nous vaincrons les maléfices de la chorégraphe Olivia Grandville, m’a fait vivre un moment de fête et m’a donné un aperçu du festival Woodstock, symbole de la contre-culture américaine des années 60.
En direct du TU-Nantes, diffusé sur nos écrans, une vingtaine de jeunes artistes, amateur.rice.s et étudiant.e.s font revivre grâce à leurs mouvements et leur corps, la puissance de ce rassemblement mythique. Ils prennent possession de toute la scène et même de la salle (malheureusement vide) pour nous montrer l’héritage qu’a laissé cet événement emblématique dans nos imaginaires.
En s’inspirant du documentaire de Michael Wadleight, Olivia Grandville m’a permis de vivre un moment de liberté et m’a donné envie de faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Entre les témoignages au micro et mouvements corporels, mon regard est attiré de partout et n’arrive pas à se poser sur un endroit précis. Il n’y a aucune limite.
Iels nous donnent un aperçu de l’ambiance enflammée qui régnait malgré la pluie battante comme le rappelle le fond sonore. Johnathan Kinglsey Seilman, chargé de la création sonore, fait danser les jeunes surexcité.e.s sur des musiques interprétées par des artistes iconiques comme Janis Joplin, Joan Baez ou encore Jefferson Airplane. J’ai vécu une totale immersion dans les vestiges de Woodstock et des souvenirs de cette jeunesse contestataire et libertaire.
Margot.